Résilience survivaliste et concept

Présentation du rapport de l’institut GRAID-Stockolm sur la résilience socio-écologique

Résilience survivaliste : La résilience est la capacité d’un système, qu’il s’agisse d’une ville ,d’une économie, d’un écosystème, d’un individu, ou d’un groupe ,à faire face aux changements en continuant à se développer durablement. La conscience que nous vivons dans un monde clos et un espace écologique limité.

Il s’agit aussi de la force de résistance et de l’adaptabilité d’un système ,ainsi que son aptitude à transformer les perturbations fortes, comme une modification climatique ,un cataclysme mondial ou une crise financière, en possibilités de renouvellement viable engendré par une pensée novatrice, si la résilience est transposée à l’humanité.

La pensée survivaliste de la résilience englobe l’acquisition des connaissances nécessaires à la compréhension d’un système dans sa globalité, l’idée que les diversités sont une richesse inouie, et la conviction que les humains et la nature sont en réalité si étroitement liés qu’ils doivent être considérés comme constitutifs d’un seul et même système socio-écologique.

 

Confrontation ou résilience ⇒ le choc et le choix

L’humain est parvenu à transformer la planète pour répondre à des exigences posées par une démographie croissante et exponentielle ,impliquant un accroissement de la consommation en ressources fossiles, minérales, végétales et animales.

Le carnage tiré de cette réorganisation artificielle de la planète a un prix qui ne peut pas être chiffré.

Il est devenu évident, et universellement reconnu, que l’utilisation de la biosphère par les humains  n’est pas viable à long terme ,voire même à court terme, d’où la vague survivaliste qui ne semble être autre qu’un précurseur socio-moral spontané, lié aux changements globaux dans l’appréhension de notre environnement, et la prise de conscience de l’état de précarité de nos civilisations.

La prise de conscience des principes d’inter-dépendances écologiques et chimiques (atmosphère):

Pour continuer à vivre et à se développer de manière pérenne , l’humanité ne doit pas atteindre certains seuils critiques relatifs au climat et aux écosystèmes de la planète.

La pensée de la résilience consiste à accroître nos connaissances sur les liens filiaux des humains et de la nature ,et la façon dont nous pouvons renforcer notre capacité à gérer les contraintes provoquées par les changements actuels et à venir.

Pour le survivaliste , la résilience active est du simple bon sens.

La survie à long terme dépend en premier chef de la faculté d’adaptation. C’est vrai pour un végétal, un animal, un humain, mais c’est aussi vrai pour un éco-système, une civilisation, une planète, ou… ?

Le défi de l’humanité est de trouver des moyens pour faire face aux événements inattendus ,et de trouver des solutions durables pour que la population mondiale puisse continuer à vivre sur notre planète. Et lorsqu’on dit population mondiale, c’est vous, c’est toi, c’est moi, c’est nous.

L’effort ne se trouve pas dans le tri de nos déchets, poubelle jaune/poubelle verte, business lucratif des pollueurs, mais dans l’adoption d’habitudes nouvelles, plus réfléchies, dans un souci d’intégration naturelle de nos civilisations dans notre environnement planétaire.

L’institut GRAID de Stockolm s’est penché sur la question ,très intéressant à lire car ce rapport est ressorti d’expertises indépendantes donc ni spéculatives, ni spéculatrices.

La résilience et la recherche socio-écologique

Sur la base des travaux de recherche menés à l’institut Stockholm-Resilience-Centre, les trois chapitres ci-dessous décrivent l’empreinte profonde que les humains ont laissé dans la nature. Ils illustrent comment nous pouvons tirer profit de la prise de conscience actuelle des problèmes qui nous menacent , pour commencer à opérer avec la biosphère plutôt que contre elle.

premier chapitre

Ce chapitre est le plus intéressant d’un point de vue survivaliste . Il décrit l’interdépendance complexe entre êtres humains et écosystèmes sur notre planète. Ce chapitre met en évidence le fait qu’il n’y a pratiquement plus aucun écosystème qui ne soit pas déjà affecté par l’activité humaine. L’humanité s’est mise en péril en se détournant de la nature et en la surexploitant. Les questions de résilience sont en fait des questions sur la place des humains sur notre planète ,et la place de la nature dans nos vies.

deuxième chapitre

« La grande accélération » de l’activité humaine et ses conséquences depuis la Seconde Guerre mondiale. Cette accélération conduit l’humanité à frôler les limites de ce que notre planète peut offrir. De brusques modifications du climat et de l’environnement deviennent inévitables. L’impact de nos activités est si profond que plusieurs chercheurs ont suggéré de rebaptiser la période géologique actuelle et de changer l’appellation Holocène en Anthropocène – l’Âge de l’homme.

troisième chapitre

Les technologies et les capacités d’innovations qui nous ont mis dans la situation actuelle, peuvent être utilisés pour nous en sortir. Introduction à la notion d’innovations socio-écologiques, c’est à dire d’innovations dont l’objectif est de trouver de nouvelles façons de nous re-connecter à la bio-sphère ,afin d’essayer de nous tenir en deçà des limites nuisibles acceptables par notre planète.

 

⇒ survivalisme risques et résilience