J’ai déjà fait allusion aux poches d’hydratation pour le bug-out-bag , je vous propose ici de développer les avantages de ce système.

La poche d’hydratation, ou camelback®, offre un bon nombre d’avantages au porteur d’eau. Elle le soulage aussi des contraintes inhérentes aux gourdes rigides.

Bien que les outres à eau existent sur tous les continents depuis des temps immémoriaux, le concept « déposé » du camel-back date de 1989.

Les années 80-90′ ont connu la popularité croissante des sports extrêmes et de la grande-randonnée, puis l’apparition des équipements « techniques ».

Les avantages du concept camelback poussèrent les USA à les adopter pour en doter leurs soldats lors de la guerre-du-golfe.

Depuis lors, nous sommes passés de la poche d’hydratation pour cyclistes, à des systèmes adaptés au terrain pour les soldats.

Deux raisons à ceci:

  • économie du geste pour boire, donc meilleure attention du soldat.
  • la poche permet d’emporter plus d’eau avec un meilleur confort pour le porteur, donc ça le fatigue moins.

IL existe une multitude de poches d’hydratation différentes, de différentes contenances, de pièces de rechange ou adaptables, de kits de nettoyages spéciaux, de coloris pour les housses:

Une poche d’hydratation dans un bug-out-bag

Le survivaliste veut pouvoir bouger rapidement. Ne pas être gêné par le poids de son bug-out-bag tout en emportant le minimum vital.

La poche d’hydratation est un contenant très léger, on peut la caser dans son sac, ou la greffer dessus.

Les poches d’hydratation « type armées » sont très solides et sont équipées de systèmes d’attaches (molle). Ces poches peuvent être portées seules comme un sac, ou être solidarisées sur un autre sac.

Lorsqu’on consomme de l’eau, la poche rétrécit en quelque sorte, à moitié vide elle ne provoque pas le même effet négatif qu’une gourde rigide.

Les gourdes rigides de 3 ou 4 litres sont rarissime, car à moitié vide ça fait 1 à 2 kg qui se balancent dans la gourde… c’est très désagréable à porter. Les marins appellent ça l’effet de carène liquide. C’est meurtrier pour la stabilité d’un navire et autant pour celle d’un porteur d’eau, qu’il soit simple randonneur, soldat ou survivaliste en plein bug.

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Pour le bug-out-bag: la gourde, la poche ou les deux

Une petite gourde rigide en réserve est une bonne idée, histoire de respecter le principe survivaliste de la répartition (2 contenants au lieu d’1 seul: si la poche est crevée il reste la gourde, et vice-versa).

Il est recommandé d’utiliser un système de filtration adaptable au camel-back et à la gourde. (sauf si on utilise une gourde filtrante au lieu d’un filtre en ligne)

La quantité d’eau à transporter dépend beaucoup du lieu où on se trouve. En moyenne de 1 à 3 Litres par personne, sauf dans les cas particuliers qui ne nécessitent pas l’emport d’eau, ou si les conditions imposent d’en emporter plus.

Purification de l’eau: montage de filtre

Ceux qui utilisent une gourde filtrante ne se poseront pas la question.

Ceux qui n’ont pas de gourde peuvent installer un filtre en ligne sur la durit de leur poche à eau. C’est très pratique pour purifier l’eau « à la demande », ou espacer les sessions de nettoyage de la poche.

Entretien de la poche d’hydratation

Comme toujours, un bon entretien du matériel permet d’allonger la longévité de ce dernier.

La poche d’hydratation est le risque potentiel n°1 de transmissions de germes, à force d’utilisations, de mélanges d’eaux, stagnations, etc. En résulte à terme une chimie prédictivement aléatoire et excessivement propice au développement de toutes sortes de bactéries.

C’est pour cette raison que le survivaliste préférera souvent monter un filtre en ligne, type Sawyer, sur la durit de son camel-back.

Outre cette mesure préventive, un nettoyage régulier de la poche à eau est plus que souhaitable.

Notre partenaire ASMC propose des kits de nettoyage adaptés et des pièces adaptables, pour un camel-back « sur-mesure »: