La couverture de survie n’est pas un équipement anodin, car elle est omniprésente là où les risques sont élevés.

Très peu coûteuse en comparaison des services qu’elle peut rendre, entre autres sauver la vie.

Son utilisation est simple, mais il ne faut jamais se tromper de sens lorsque on l’utilise…

Au risque de provoquer l’effet inverse de celui recherché: veut-on refroidir/réfléchir/isoler, ou réchauffer/absorber ?

L’ invention de ce matériau-composite-allié pour des applications spatiales par la NASA en 1964 fut révolutionnaire.

Il s’agit, mine de rien, d’une des trouvailles technologiques qui nous ont ouvert les portes de l’exploration spatiale.

On retrouve systématiquement la couverture de survie dans les kits de survie et dans les matériels d’évacuation, ou de prévention des risques inhérents à certaines activités.

Les fonctions potentielles d’une couverture de survie sont multiples, et peuvent incontestablement nous sauver la vie.

Les principales caractéristiques d’une couverture de survie

La couverture de survie est le plus souvent utilisée pour maintenir la température d’un corps à environ 37°C.

Car selon le cas il faudra réchauffer ou refroidir le corps du blessé, et le protéger des agressions extérieures.

La couverture de survie est constituée d’un film de polyéthylène téréphtalate métallisé (dit « PET ») qui renvoie 90 % du rayonnement infrarouge qu’il reçoit.

Ce matériau est imputrescible, durable et imperméable, mais aussi fragile car il est très sensible au poinçonnement.

Par exemple, si on veut l’utiliser afin de s’isoler du sol pour dormir, il faut mettre une surface non agressive en dessous.

Les couvertures de survie peuvent protéger de la chaleur, du froid et de la pluie, mais pas du feu.

La surface métallique permet une utilisation en « film d’emballage », pour protéger les appareils électroniques contre les effets électromagnétiques exceptionnels, ou afin de se protéger soi-même d’une onde gamma.

Remarquez d’ailleurs l’aspect des satellites orbitaux des agences spatiales, souvent recouverts de ce matériau isolant photonique.

L’aspect réfléchissant permet aussi son utilisation comme balise de signalement SOS visuel, ou pour une procédure d’évacuation.

L’utilisation correcte de la couverture de survie

Attention ⇒ L’utilisation incorrecte d’une couverture de survie peut achever ton blessé !

  • Une face sert à empêcher le refroidissement, et à garder la chaleur.
  • L’autre face sert à empêcher le réchauffement, et à évacuer l’excès de chaleur du corps.

Si on utilise la couverture de survie pour lutter contre l’hypothermie, il faut placer la face dorée  vers l’extérieur.

Ainsi, les infrarouges du rayonnement solaire franchissent la face dorée pour réchauffer la personne, alors que la face argentée à l’intérieur réfléchit les infrarouges diffusés par le corps. Ça chauffe.

Si au contraire on veut protéger de la chaleur, d’une insolation, d’un rayonnement infrarouge ou gamma, il faut alors placer la face dorée vers l’intérieur.

La face argentée à l’extérieur va réfléchir le rayonnement et la chaleur, la face dorée à l’intérieur va laisser filtrer l’excès de  chaleur produit par le corps.

Précautions d’emploi

De plus en plus de lieux publics ou privés sont équipés d’une pharmacie et de matériels de première urgence, ou premiers secours/soins.

Les défibrillateurs cardiaques sont de plus en plus répandus, et si on en utilise un il faut absolument éloigner la couverture de survie du blessé et du secouriste, pour ne pas électrocuter ou choquer stupidement l’un ou l’autre.

La couverture de survie est métallique, en cas d’orage c’est dangereux. Attention !

Faire aussi attention de ne pas exposer sa couverture de survie à des matières incandescentes, car son film de métal renferme une âme en polyéthylène très inflammable.

bombe atomique

 

Équipements et stocks

Pour le survivaliste, la couverture de survie fait partie des matériels à usages multiples.

Il n’est pas ridicule d’envisager l’utilisation de couvertures de survie pour renforcer une tenue NBC improvisée.

Ou pour en tapisser son abri afin de renforcer la protection contre les radiations (facteur FPR-Positif recherché en cas de radiations post-nucléaires ou d’un sursaut gamma extra-solaire).

Son utilisation d’appoint en bivouac améliore grandement le confort, si il fait grand froid ou très chaud.

Il faut au minimum 1 couverture de survie par personne, ou par BOB. MINIMUM.

Vu le prix très abordable en lots et l’encombrement/poids très réduit, il vaut mieux en avoir 10 plutôt qu’une seule.

Même si on en a plusieurs, rester soigneux car la couverture de survie bien que très durable si on en prend soin, est aussi très fragile.

Le survivaliste en BaseAutonomeDurable en stocke généralement assez, pour un certain nombre d’applications que vous connaissez.

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Couverture anti feu:

Ce type de couverture est toujours stockée dans les endroits susceptibles d’être particulièrement sujets aux incendies.

La couverture anti feu conforme aux spécifications EN-1869: 1997 pour éteindre un départ de feu, peut aussi protéger son porteur jusqu’à une température de 580°C.

Inventée comme un moyen de lutte contre l’incendie, les survivalistes l’ont détournée en moyen actif de protection thermique.

Ce matériau est recommandé dans le cadre de l’adaptation des tenues à un facteur thermique exceptionnellement fort.

Disponible en plusieurs formats: