Préparation physique, le survivalisme et le sport :

Une bonne condition physique est nécessaire pour le survivaliste.

survivalistes et sport

Le survivaliste et l’entraînement sportif :

Une bonne préparation développe non seulement la capacité physique, mais également le mental . Lorsque l’entraînement physique est effectué en groupe , c’est une bonne chose car l’effet de motivation créé par le groupe fait que le plus compétent tire ses acolytes vers le haut . Aussi, il est inutile de faire de la musculation brute si l’on ne dispose pas au préalable de l’endurance . L’endurance peut s’acquérir facilement par la course à pieds, le vélo, le saut à la corde, la natation . Il est important si on veut progresser de toujours se faire violence jusqu’au stade de deuxième souffle.

Nos corps disposent de ressources inestimables , et si le sport aide à développer le mental, le mental, lui, aide à progresser dans le sport. Ainsi, avec un bon entraînement ,l’être-humain est capable de dépasser ses “limites” physiques lorsque une situation l’exige.  Une fois l’endurance acquise, rien alors n’empêche de travailler au développement musculaire qui sera dés lors très rapide . Attention toutefois car nos besoins énergétiques sont proportionnels à notre poids . Et en situation de survie ça se traduit pour les plus costauds par une fringale permanente !

survie radicale

Le survivaliste et les sports de combat :

Pour le survivaliste, il est bon de pratiquer un ou plusieurs sports de combat . Le plus efficace en rapport de durée d’apprentissage\efficacité,  est le Wing-chun . Il s’agit d’un style de boxe chinoise n’incluant qu’un très petit nombre de « formes » . Le wing-chun se base sur l’utilisation tactique de la géométrie des corps : le pratiquant de wing-chun se place toujours de manière à protéger ses zones vitales, et profite de l’inertie des mouvements de l’attaquant en lançant ses offensives en même temps qu’il pare un ou des coups . Il existe en France plusieurs écoles d’apprentissage mais pas de compétitions car la philosophie du wing-chun réside dans l’aptitude du pratiquant à mettre fin au combat en quelques secondes en portant des coups et en les enchaînant jusqu’à ce que l’adversaire soit hors d’état de nuire. Lorsque le pratiquant maîtrise les techniques au corps-à-corps , il est alors initié au combat aux armes blanches et au bâton, toujours dans le même esprit: terrasser l’adversaire le plus vite possible sans lui laisser aucune chance de répliquer . Un pratiquant débutant et sérieux peut atteindre un très haut niveau en l’espace d’une seule année,  car outre l’entraînement concret, cet art martial peut se pratiquer par le survivaliste au long de la journée, tout en vaquant à ses activités quotidiennes .

Apprendre la boxe

L’apprentissage de la boxe est rapide si on est motivé. Si vous ne trouvez pas de club d’arts martiaux à proximité de chez vous, la boxe est une excellente alternative. Les clubs de boxe sont très répandus, on en trouve dans toutes les villes.

Entrainement sac de frappe

Les entraînements au sac de frappe permettent de travailler des enchaînements et d’accroître sa puissance et son endurance.

survivaliste

Le survivaliste et l’entraînement tactique :

Enfin, pour le survivaliste sensible au travail de groupe, je ne saurais que conseiller l’airsoft. Si ce sport est pratiqué dans les règles de l’art et au sein d’une vraie équipe cohérente mettant en œuvre les techniques militaires , il constitue un entraînement tactique et un travail de cohésion difficilement égalable !