Gérer le chaos :

Par définition, le chaos ne peut être géré, car c’est le propre du chaos d’être chaotique. 

Cependant le désordre n’est ni une fin, ni un commencement, il est une valeur humaine inquantifiable, universelle absolue et indéfinie.

Le désordre ou ce qu’il est interprété comme tel, est une manifestation critique aux civilisations.

Il reste cependant le seul maître d’ouvrage cosmologique de notre microcosme universel.  wk

gerer le chaos

En cas de gros pépins, quand rien ne va plus, que les foules sont en panique et les forces de l’ordre en déroute, savoir un minimum de choses pour gérer le chaos environnant au mieux peut être vital. Chacun s’accorde pour dire que dans de telles situations, mieux vaut rapidement prendre ses distances avec les lieux à fortes démographie, comme les villes et leurs abords. Afin de gérer la situation au mieux, la campagne est plus adaptée en termes d’autonomie alimentaire et en termes de sécurité vis à vis d’autres rescapés potentiellement mal intentionnés. Mais il ne suffit pas d’être à la campagne pour avoir de meilleures chances de survivre, il faut aussi connaître quelques techniques de bushcraft et s’imposer quelques règles de vie simples mais essentielles pour pouvoir durer.

bbq dans la nature

 

Bushcraft et survie !

Le bushcraft consiste à apprendre et mettre en œuvre des techniques dites de survie et parfois, pour les bushcrafters les plus aguerris et afin de se tester, à se mettre intentionnellement en situation d’autonomie totale avec assistance (radiobalise,gsm). Certains bushcrafters travaillent pourtant sans filet et sont donc en réelle situation de survie, bien que cet état découle d’une intention.

La survie au sens propre implique une situation d’urgence sans recours possible à une assistance extérieure et ce, quel que soit le niveau de compétence du protagoniste. On notera cependant que les entraînements de certains professionnels comme les militaires, comprennent des stages de survie et non pas de bushcraft…  bien que le bushcraft soit souvent la deuxième partie du programme, juste après les pistes faune et flore, et avant un raid de mise en pratique sur le terrain et en situation.

Il est évident qu’en situation de survie, un bushcrafter aura statistiquement de meilleures chances de survivre au début de l’incident qu’un non initié. Je dis au début car il ne faut pas oublier le facteur chance qui peut faire choir le bushcrafter au premier jour ou épargner l’insolent chanceux !

C’est pourquoi afin de gérer au mieux le chaos, il faut mettre toutes les chances de son côté en se concentrant non seulement sur l’apprentissage et la maîtrise des techniques de survie ,mais aussi sur quelques règles de sécurité simples et efficaces pour ne pas se blesser bêtement en chutant ,en coupant du bois ou en chassant .

La prudence :

Il faut être prudent dans tout. Ne jamais presser le pas plus qu’il ne faut. Mesurer ses gestes lors des travaux et se concentrer, penser à ce qu’on fait en restant attentif à ce qui se passe autour mais sans se laisser distraire. C’est pourquoi il faut travailler lentement. En réduisant ainsi les risques de blessures auto-infligées, on augmente incontestablement ses chances du survie.

Être vu ou ne pas être vu :

Tout dépend de la situation, bien entendu. Une victime de crash ou un naufragé voudra être vu, mais dans le cas d’une situation post-apocalyptique, on en revient à la règle numéro 1 : la prudence. Et la plus élémentaire des prudences est la discrétion. La discrétion permet non seulement d’être plus difficilement repérable par d’éventuels agresseurs voulant vous piquer vos bottes ou votre sac de vivres…. mais elle est également indispensable pour pouvoir écouter l’environnement et ainsi repérer les ennuis potentiels avant qu’ils n’interviennent, ou pour surprendre un gibier qui fera votre prochain repas. Donc en fonction de la situation, si on veut ou ne veut pas être vu, on mettra tout en œuvre pour se tenir à l’une de ces deux lignes de conduite, et en faire une des règles prioritaires de prudence.

nourriture dans la nature

 

Se peaufiner le groin :

Je veux dire par là, prendre soin de soi (et des autres). Penser à s’hydrater, on le dira jamais trop, respecter une bonne hygiène dans la mesure du possible mais prendre grand soin de ses pieds dans tous les cas, essayer de dormir au sec et le plus confortablement possible, de s’alimenter rationnellement en fonction du besoin énergétique et pas en fonction d’une sensation de faim(dans les premiers jours de rationnement, la sensation de faim est grande.Mais si on consomme le nécessaire vital en apports caloriques ,vitamines et acides-gras, la sensation de faim disparaît au bout de quelques jours sans perte de capacités ou autres inconvénients).

Connaître son environnement :

Ce n’est pas toujours le cas, par exemple lors d’un crash d’avion en haute montagne ou d’un naufrage, on n’est pas forcement préparé au terrain. Certains bushcrafters se spécialisent dans un environnement spécifique et d’autres n’hésitent pas à faire des voyages au bout du monde pour découvrir d’autres environnements. Si dans les grandes lignes les mêmes techniques de bushcraft sont applicables dans divers environnements, la connaissance de la flore locale et de la faune présente est essentielle si on veut bien manger et qu’on est isolé en pleine nature.

WaltK

Survivalisme et survie, survivre aux situations extrêmes